Mieux Vivre Poissy

Hommage aux victimes du cyclone Chido à Mayotte

Poissy, le 23 décembre 2024

En cette journée de deuil national, notre collectif tient à exprimer sa profonde solidarité et son soutien aux habitant∙es de Mayotte, durement touché∙es par le cyclone tropical intense Chido. Nos pensées vont aux familles et aux proches des victimes, affecté∙es par cette tragédie.

Chido a causé des pertes innombrables et des destructions considérables, laissant derrière lui des familles endeuillées et/ou sans abri, un environnement dévasté, des bidonvilles anéantis, des infrastructures détruites et de nombreux disparu∙es dont nous n’avons pas encore de nouvelles. Beaucoup d’animaux ont péri et le risque d’épidémie de choléra est au plus haut. Une semaine après le passage de Chido, l’eau n’est toujours pas rétablie partout et, de toute façon, elle n’est disponible que quelques heures par jour. L’eau doit encore être potable, car les interruptions constantes la chargent de bactéries. 40% des écoles sont inutilisables et il faudra attendre la rentrée scolaire pour connaître le nombre d’enfants qui manqueront à l’appel.

Face à cette catastrophe, il est essentiel de se mobiliser pour apporter l’aide nécessaire.

Nous saluons le courage et la résilience des habitant∙es de Mayotte, et leur capacité à s’entraider dans ces moments dramatiques.

Nous appelons à une solidarité nationale et internationale pour soutenir les efforts de reconstruction et de réhabilitation à Mayotte. Nous demanderons aussi au conseil municipal de Poissy de voter une aide financière et matérielle en faveur de la population de Mayotte.

En cette période de deuil, nous réaffirmons notre engagement à travailler pour le bien-être et la sécurité de tous et toutes, et à promouvoir des politiques de prévention et de gestion des risques climatiques. Ensemble, nous pouvons aider la population de Mayotte à surmonter cette épreuve et bâtir un avenir plus sûr et plus résilient pour l’archipel.

Pour aller plus loin

Quelques liens vers les articles et interventions de Rémi Carayol, journaliste qui a vécu 6 ans à Mayotte :

On peut aussi lire ce papier de Clémentine Lehuger (universitaire) :

Également :